MASTV: Récemment, des dizaines de milliers de Chinois suivent de près l’actualité d’un étudiant chinois de l’Université de Chicago, aux États-Unis, qui a été pillé et abattu par un bandit. La mère endeuillée a prononcé un discours déchirant lors de la commémoration, disant que son « premier voyage à l’étranger n’était pas pour assister à la cérémonie de remise des diplômes ou au mariage de son fils, mais pour ses funérailles. Quelle tragédie humaine ! » Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
Zhao Lijian : Nous sommes profondément choqués par la mort tragique de l’étudiant chinois et sommes attristés par la perte d’une vie jeune et innocente. Nous exprimons nos profondes condoléances et notre sincère sympathie à ses parents. Nous condamnons fermement les actes brutaux du malfaiteur. Le gouvernement chinois et les ambassades et consulats chinois attachent toujours une grande importance à la sécurité des étudiants chinois à l’étranger. Nous exhortons la partie américaine à prendre des mesures concrètes pour mener une enquête approfondie sur cette affaire et faire valoir la justice afin que la personne décédée puisse reposer en paix. À l’heure actuelle, l’Ambassade et les Consulats de Chine aux États-Unis sont en action pour fournir une assistance consulaire à la famille endeuillée.
Depuis le début de l’année, trois incidents graves se sont produits successivement à l’Université de Chicago où trois étudiants ont été tués par balles, dont deux Chinois. Ces tragédies répétées ont un lien étroit avec les violences par arme à feu qui prolifèrent depuis longtemps aux États-Unis. Selon les dernières données publiées sur le site américain Gun Violence Archive, jusqu’au 21 novembre, 39 892 personnes sont mortes des violences par arme à feu aux États-Unis cette année, faisant probablement de l’année 2021 l’année la plus touchée par les graves violences par arme à feu aux États-Unis depuis 20 ans. Parmi les victimes figurent même 1 345 mineurs. Selon des reportages, après la mort de cet étudiant chinois, des centaines d’étudiants de l’Université de Chicago sont descendus dans la rue en criant « Nous sommes ici pour étudier, pas pour mourir ». Je ne sais pas si les hommes politiques américains qui se vantent tout le temps des soi-disant « liberté » et « droits de l’homme » ont entendu ces voix déchirantes. Comment vont-ils réagir ? La Chine demande à l’administration américaine de prendre des mesures responsables pour assurer la sécurité personnelle de tous les ressortissants chinois aux États-Unis, y compris les étudiants, et de les protéger contre les crimes violents graves et les actes antiasiatique et antichinois.
Radio Television Hong Kong : Selon des reportages, le Royaume-Uni discute avec d’autres pays membres de l’alliance des « Five eyes » d’un éventuel boycott des Jeux Olympiques d’hiver de Beijing. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : Nous avons souligné à de nombreuses reprises que les Jeux Olympiques d’hiver de Beijing sont une scène pour les athlètes de sports d’hiver du monde entier, qui sont les vrais protagonistes des jeux. Nous sommes fermement convaincus que, sous la direction de l’esprit olympique et grâce aux efforts concertés de toutes les parties, nous offrirons au monde une édition des Jeux Olympiques simplifiée, sûre et splendide et favoriserons ensemble le développement sain de la cause sportive internationale. La Chine s’oppose depuis toujours à tout mot et tout acte qui politisent les activités sportives et violent l’esprit de la Charte olympique. Le battage médiatique concerné ne fera que nuire aux intérêts des athlètes des différents pays.
CCTV : Le Représentant spécial du Président russe pour l’Afghanistan Zamir Kabulov a récemment déclaré que la situation économique de l’Afghanistan se détériorait avec le gel des actifs financiers afghans par les États-Unis et le manque d’aide humanitaire promise par la communauté internationale. La partie chinoise a déclaré à plusieurs reprises qu’elle apportait toujours un soutien dans la limite de ses capacités à la paix, à la reconstruction et au développement économique de l’Afghanistan. Pourriez-vous nous présenter l’aide récente apportée par la Chine à l’Afghanistan ?
Zhao Lijian : L’hiver glacial est déjà arrivé. La sécurité et le bien-être du peuple afghan préoccupent toujours le peuple chinois. Il y a tout juste deux jours, un train de fret spécial chargé de plus de 1 000 tonnes de matériel d’aide et de produits de première nécessité est parti de la gare de Wuxi dans le Xinjiang, et ces fournitures seront livrées en Afghanistan par transport ferroviaire et routier. Il s’agit du troisième train de fret spécial partant du Xinjiang de la Chine pour l’Afghanistan. Les fournitures transportées comprennent des vêtements matelassés de coton, des chaussures en coton, des couvertures, des naans (pain spécial du Xinjiang) ainsi que du thé au lait en poudre donnés par le Xinjiang à l’Afghanistan. Tout cela est urgemment nécessaire pour le peuple afghan pendant l’hiver.
Comme vous l’avez mentionné, l’Afghanistan est toujours confronté à une grave situation économique à l’heure actuelle. La communauté internationale doit renforcer la solidarité et la coopération, et tendre rapidement une main secourable pour aider l’Afghanistan à améliorer les conditions de vie de sa population. Les sanctions unilatérales, en particulier le gel des actifs afghans à l’étranger, constituent une punition collective à l’encontre de l’ensemble du peuple afghan et sont en train d’exacerber la catastrophe humanitaire en Afghanistan. Les actifs gelés de l’Afghanistan doivent être restitués à leurs véritables propriétaires dès que possible, au lieu d’être utilisés comme un outil de menaces ou de coercition.
En tant que voisin proche et ami sincère de l’Afghanistan, la Chine s’efforce toujours de fournir une aide au mieux de ses capacités pour la paix, la reconstruction ainsi que le développement économique de l’Afghanistan. Pour aider à atténuer les difficultés auxquelles se heurte le peuple afghan, la Chine a fait don d’une grande quantité de matériel humanitaire à l’Afghanistan. Actuellement, la Chine accélère la mise en place du matériel d’aide humanitaire d’une valeur de 200 millions de yuans promis à l’Afghanistan, dont toutes les fournitures pour passer l’hiver ont déjà été livrées dans le pays. Plus de 5 000 tonnes de céréales et 3 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 seront expédiées par lots. Nous continuerons d’écouter l’appel et les besoins du peuple afghan et de jouer un rôle plus grand et constructif pour aider l’Afghanistan à surmonter les difficultés.
Quotidien du Peuple : Récemment, les Missions permanentes de la Chine et de la Russie auprès de l’Office des Nations Unies à Genève ont co-organisé un webinaire intitulé « Démocratie et droits de l’homme : des objectifs communs avec des approches diversifiées ». Pourquoi les deux pays ont-ils organisé l’événement en ce moment ?
Zhao Lijian : Ce webinaire a vu la participation de plus de 130 personnes, dont des représentants de plus de 60 missions permanentes à Genève, d’organisations non-gouvernementales, d’universitaires et du média.
De nombreux participants ont déclaré que l’objectif de la démocratie était de répondre aux besoins des peuples et de promouvoir le développement et le progrès du pays. L’efficacité de la démocratie doit être évaluée selon les normes centrées sur les résultats, et la clé pour juger du succès de la gouvernance d’un pays est de savoir si elle peut bénéficier à sa population. À quoi servent les élections, la liberté d’expression et les droits individuels si ces élections ne permettent pas de sélectionner des dirigeants aux compétences exceptionnelles, si cette liberté d’expression ne fait qu’entraîner la division sociale et si des millions de personnes meurent du virus à cause de mesures aveugles pour protéger les soi-disant droits individuels ?
De nombreux participants estiment que la diversité est une réalité du monde d’aujourd’hui, et que personne ne doit monopoliser le droit de définir la démocratie. La communauté internationale doit mettre fin au monopole de certains pays sur la définition de la démocratie et permettre à diverses formes de démocratie de s’épanouir. Il n’existe pas de modèle suprême de démocratie dans le monde. Chaque pays doit avoir le droit de choisir un système politique et une voie de développement adaptés à ses propres conditions nationales.
Des représentants présents ont également indiqué qu’une poignée de pays portaient de l’intérêt sur la question de savoir si un certain pays répondait aux « normes démocratiques » occidentales, mais ne s’intéressaient jamais à la question de savoir si le système international était démocratique ou non. Cela, selon eux, est insoutenable à l’ère de la mondialisation. Coincés dans la mentalité de la Guerre froide, certains pays prétendant être des « bastions de la démocratie » tentent de tracer des lignes basées sur leurs soi-disant « normes démocratiques ». Cela ne fera qu’accentuer davantage les divergences entre les pays et n’est absolument pas souhaitable.
Comme nous l’avons dit à maintes reprises, la sanction unilatérale, l’intervention militaire extérieure et l’acte d’imposer la démocratie provoqueront des conséquences désastreuses et persistantes. La démocratie est un droit des peuples de tous les pays, et non la propriété exclusive de quelques pays. La démocratie est une valeur commune à l’humanité tout entière, et non un outil utilisé par quelques pays pour s’ingérer dans les affaires intérieures d’autrui. La question de savoir si un pays est démocratique ou non doit être jugée par son propre peuple. Ce webinaire montre que ces points de vue de la Chine ont été reconnus par de plus en plus de pays.
Agence de presse Xinhua : Récemment, l’Afrobaromètre, un institut de sondage africain de renom, a publié un rapport montrant que la Chine occupe la première place en termes d’influence en Afrique. 63 % des personnes interrogées estiment que l’influence politique et économique de la Chine dans leur pays est « plutôt positive » ou « très positive », alors que 66 % des sondés considèrent que l’influence politique et économique de la Chine en Afrique est positive. Parallèlement, nous avons noté que le Secrétaire d’État américain Antony Blinken avait récemment prononcé un discours au siège de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), critiquant la coopération d’autres pays avec les pays africains. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : Les chiffres dans le rapport concerné que vous mentionniez sont quelques exemples illustrant l’importance positive de la coopération sino-africaine.
Essentiellement axée sur les bénéfices mutuels et le gagnant-gagnant, la coopération Chine-Afrique a été bien accueillie par les pays africains. Je vous citerai quelques exemples : en termes d’échanges commerciaux, la Chine reste le premier partenaire commercial de l’Afrique pendant 12 années consécutives ; en termes d’infrastructures, l’Afrique est devenue le deuxième plus grand marché de la Chine pour la réalisation sous contrat de travaux à l’étranger. À la demande des gouvernements africains, les entreprises chinoises ont mis en œuvre un grand nombre de projets d’infrastructures et de bien-être social. Depuis la création du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), les entreprises chinoises ont construit ou modernisé plus de 10 000 kilomètres de chemins de fer et près de 100 000 kilomètres de routes en Afrique, créant plus de 4,5 millions d’emplois. En matière de coopération dans les investissements, le stock d’investissements directs de la Chine en Afrique a dépassé 43,4 milliards de dollars américains, et la Chine est devenue le quatrième plus grand investisseur en Afrique.
Depuis longtemps, la Chine s’est engagée dans une coopération pragmatique avec les pays africains dans divers secteurs, conformément aux principes de « sincérité, résultats réels, amitié et bonne foi ». À l’heure actuelle, l’Afrique est confrontée à la tâche commune de vaincre la COVID-19 et de relancer l’économie. Les peuples des pays africains ont besoin des partenaires de coopération sincères et honnêtes qui tiennent leurs promesses avec un esprit pragmatique. La Chine n’a aucune objection aux divers moyens par lesquels les partenaires internationaux de développement de l’Afrique lui offrent leur soutien. Tant que les peuples africains les accueillent, la Chine les soutient. Nous sommes d’avis que les pays qui engagent les échanges et la coopération avec l’Afrique doivent respecter les choix des peuples africains, écouter les voix de nos amis africains, faire plus de choses pragmatiques et bonnes pour les peuples des pays africains et jouer réellement un rôle constructif dans la reprise économique et le développement de l’Afrique.
La Chine est un vieil ami, un véritable ami et un bon ami du peuple africain. La coopération de la Chine avec l’Afrique est fondée depuis toujours sur le bien-être des peuples africains, les besoins et les intérêts de la partie africaine et n’est assortie d’aucune condition politique. Le peuple chinois espère sincèrement que les pays africains pourront se développer et se renforcer, et soutient toujours les pays africains dans le renforcement de leur capacité de développement autonome. Ceci a également été généralement reconnu et apprécié par les pays africains. La 8e conférence ministérielle du FCSA se tiendra bientôt au Sénégal. La Chine est prête à saisir cette opportunité pour travailler avec la partie africaine en vue de nouveaux progrès dans la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique.
The Paper : Le Ministère japonais de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie a annoncé le 19 novembre que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) enverra une équipe d’experts au Japon à la mi-décembre pour mener une évaluation sur la radioactivité, la sécurité des procédures de traitement et l’impact environnemental de l’eau contaminée de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Quelles sont les attentes de la Chine pour cette mission de l’équipe d’experts de l’AIEA ?
Zhao Lijian : La Chine espère que le groupe de travail technique de l’AIEA accomplira son travail sérieusement et adhérera aux principes objectif, impartial et scientifique pour effectuer une évaluation, une surveillance et une vérification indépendantes avant, pendant et après le traitement par le Japon de l’eau contaminée de Fukushima afin de garantir un traitement absolument sûr de l’eau contaminée nucléaire. La partie japonaise doit agir en coopération totale avec l’AIEA, notamment en menant d’amples consultations sur toutes les options possibles de traitement de l’eau contaminée et en se soumettant à la surveillance et à la vérification en termes d’exactitude des données et d’efficacité des moyens de traitement. La Chine continue de suivre les progrès du groupe de travail technique de l’AIEA et espère qu’il tiendra la communauté internationale et toutes les parties prenantes au courant en temps utile.
Le traitement de l’eau contaminée de Fukushima au Japon met en jeu l’écologie maritime et la santé publique à l’échelle mondiale, et il ne s’agit pas d’une simple affaire intérieure du Japon. Le Japon doit faire face aux préoccupations de la communauté internationale et révoquer sa décision erronée de déverser l’eau contaminée dans la mer. À moins qu’elle ne parvienne à un consensus avec les parties prenantes, y compris les pays voisins, et les organisations internationales concernées par le biais d’amples consultations, la partie japonaise ne doit pas entamer arbitrairement le rejet en mer de l’eau contaminée.
Radio Television Hong Kong : Le Ministère lituanien des Affaires étrangères a publié une déclaration exprimant ses regrets face à la décision de la Chine de rétrograder ses relations diplomatiques avec la Lituanie au rang de chargé d’affaires. Le Vice-Ministre lituanien des Affaires étrangères a dit dans une interview que le « Bureau de représentation » établi par Taiwan en Lituanie n’avait pas de statut diplomatique et que la Lituanie espérait normaliser ses relations avec la Chine. Quelle est votre réponse là-dessus ?
Zhao Lijian : La Lituanie, au mépris total des protestations solennelles et des représentations répétées faites par la Chine, a autorisé l’établissement par les autorités de Taiwan du « Bureau de représentation de Taiwan en Lituanie », ce qui constitue une tentative flagrante de créer « une Chine, un Taiwan » sur la scène internationale et a créé un mauvais précédent. La Lituanie renonce ouvertement à l’engagement politique qu’elle a pris dans le communiqué sur l’établissement de relations diplomatiques avec la République populaire de Chine. C’est un acte erroné de perfidie. Étant donné que le fondement politique sur lequel les relations diplomatiques bilatérales au niveau d’ambassadeur a été gâché par la partie lituanienne, le gouvernement chinois, par nécessité de sauvegarder sa souveraineté et les normes fondamentales régissant les relations internationales, est obligé de rétrograder ses relations diplomatiques avec la Lituanie au rang de chargé d’affaires. Le gouvernement lituanien doit assumer toutes les conséquences qui en découlent.
L’argument cynique de la partie lituanienne selon lequel « le Bureau de représentation n’a pas de statut diplomatique » est purement une couverture. Les autorités taiwanaises ont affirmé avec arrogance que l’établissement du « Bureau de représentation de Taiwan » en Lituanie était une soi-disant « percée diplomatique importante » de Taiwan et un soi-disant « acquis diplomatique important ». Cela n’est autre qu’un aveu des autorités taiwanaises et des forces séparatistes visant l’« indépendance de Taiwan », et constitue une preuve solide de leurs actes séparatistes de l’« indépendance de Taiwan ».
La Lituanie doit corriger immédiatement son erreur et ne pas sous-estimer la forte volonté du peuple chinois à défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays. Nous avertissons aussi sévèrement la partie taiwanaise que peu importe à quel point les forces séparatistes prônant l’« indépendance de Taiwan » déforment les faits et confondent le noir et le blanc, le fait historique que la partie continentale de la Chine et Taiwan appartiennent à une seule et même Chine ne peut jamais être changé. La tentative de se faire gros en s’appuyant sur des forces étrangères et de se livrer à la manipulation politique n’aboutira finalement qu’à une impasse.
Enfin, je tiens à souligner que si la Lituanie est arrivée là où elle se trouve aujourd’hui, c’est évidemment à cause de l’instigation d’un certain grand pays, mais ce qui a été lésé, ce sont les intérêts de la Lituanie. Nous appelons les autres pays du monde à agir en conformité avec leurs propres intérêts fondamentaux et en faveur de la justice internationale et à s’abstenir d’être pris en otage par un certain grand pays ni d’être impliqués dans une confrontation inutile.
Dragon TV : Selon des informations publiées sur le site Web de la Maison Blanche le 19 novembre, le Président américain a approuvé le mémorandum d’accord autorisant l’échange d’informations sur la propulsion nucléaire navale entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. Le Président américain a également dit que l’accord apportera une contribution substantielle au renforcement de la coopération en matière de défense et de sécurité entre les trois pays et approfondira le partenariat trilatéral en matière de sécurité. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : La Chine exprime sa grave préoccupation concernant la coopération en matière de sous-marins nucléaires entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. Cette pratique aggrave délibérément les tensions régionales, stimule la course aux armements, menace la paix et la stabilité régionales et sape les efforts internationaux de non-prolifération nucléaire. De nombreux pays ont exprimé leurs graves préoccupations sur les éventuelles conséquences négatives de la coopération.
En vertu de son système actuel de garanties et de surveillance, l’AIEA n’est pas en mesure d’exercer une supervision efficace sur les réacteurs nucléaires et les matières nucléaires de qualité militaire que les États-Unis et le Royaume-Uni comptent fournir à l’Australie, et ne peut garantir que les matières et technologies nucléaires concernées ne seront pas utilisées pour développer des armes nucléaires. Par conséquent, cet acte des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Australie posera un risque énorme de prolifération nucléaire, constitue une violation flagrante de l’objectif et du principe du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et portera gravement atteinte au système international de non-prolifération nucléaire.
Tout en faisant fi des règles internationales et de l’opposition de toutes les parties, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie ont concocté le soi-disant accord autorisant l’échange d’informations sur la propulsion nucléaire navale et se sont entêtés à faire progresser la coopération sur les sous-marins nucléaires. C’est extrêmement irresponsable. Alors permettez-moi de poser les questions suivantes : Quelles informations les trois pays vont-ils partager ? Est-il conforme aux obligations internationales respectives des trois pays ? Cela entraînera-t-il une prolifération nucléaire ? Comment les trois pays garantiront-ils que les matières et technologies nucléaires concernées ne seront pas utilisées pour développer des armes nucléaires ? Comment éviter que les autres pays ne suivent l’exemple de cet acte erroné ? Les trois pays ont l’obligation de donner des explications claires à la communauté internationale sur ces questions.
CGTN : Le 21 novembre, le chef militaire soudanais Abdel Fattah al-Burhan a signé un accord politique avec l’ancien Premier Ministre du gouvernement de transition Abdallah Hamdok, qui permet à M. Hamdok de reprendre ses fonctions et de former un cabinet de technocrates. Quels sont les commentaires de la Chine à cet égard ?
Zhao Lijian : La Chine salue l’accord politique signé par les parties concernées au Soudan. Cela contribue à maintenir la solidarité nationale, la paix et la stabilité dans le pays. La Chine travaillera de concert avec la communauté internationale pour continuer à apporter une « énergie positive » aux efforts du Soudan pour faire avancer la transition politique.
Phoenix TV : Selon des reportages, un porte-parole de la Commission européenne a déclaré le 21 novembre que l’Union européenne (UE) estimait que le fait que la Lituanie autorisait Taiwan à établir un « Bureau de représentation » sur son sol ne contrevenait en rien à l’adhésion de l’UE au principe d’une seule Chine. L’UE a déclaré lors de ses contacts avec la Chine et dans ses déclarations publiques que cette affaire relevait des relations bilatérales entre la Chine et la Lituanie. Néanmoins, depuis cet été, l’UE se tenait toujours aux côtés de la Lituanie pour faire face aux mesures « coercitives » continues de la Chine. Quelle est la réponse de la Chine à cela ?
Zhao Lijian : Les tenants et les aboutissants de la question liée à Taiwan qui implique la Lituanie sont clairs. Au mépris de la position solennelle du gouvernement chinois, de l’intérêt général des relations entre les deux pays ainsi que des normes fondamentales régissant les relations internationales, la Lituanie s’est obstinée à autoriser l’établissement d’un « Bureau de représentation » en Lituanie au nom de Taiwan. L’acte de la partie lituanienne constitue une création flagrante d’« une Chine, un Taiwan » sur la scène internationale, et viole son engagement politique pris dans le communiqué sur l’établissement de ses relations diplomatiques avec la République populaire de Chine. Cet acte de mauvaise foi a créé un grave précédent à l’échelle internationale. Le gouvernement lituanien doit assumer toutes les conséquences qui en découlent.
Les remarques concernées de l’UE ont méprisé les faits et ont évidemment violé son engagement pris en 1975 lors de l’établissement de ses relations diplomatiques avec la République populaire de Chine. En 1975, le Vice-Président de la Commission de Communauté économique européenne (CEE) Christopher Soames a effectué une visite en Chine, lors de laquelle il était parvenu à un consensus avec la partie chinoise sur l’établissement des relations officielles entre la Chine et la CEE. Sur la question liée à Taiwan, M. Soames a déclaré : « Tous les États membres de la CEE reconnaissent le gouvernement de la République populaire de Chine et ont adopté une position acceptable pour la République populaire de Chine sur la question liée à Taiwan. En vertu de cette position, je confirme que la CEE n’entretient aucune relation officielle ni conclut aucun accord avec Taiwan. » L’UE doit honorer ses engagements plutôt que de manquer à sa parole.
Nous exhortons la Lituanie et l’UE à respecter véritablement le principe d’une seule Chine et à honorer leurs engagements politiques sur la question liée à Taiwan par des actions honnêtes. Si quelqu’un considère Taiwan comme une carte qui peut être jouée facilement pour nuire aux intérêts de la Chine, ce sera une tentative totalement mal calculée. De tels actes ne changeront jamais le fait que les deux rives du Détroit de Taiwan appartiennent à une seule et même Chine. Cela ne fera que renforcer davantage la détermination du peuple chinois à défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays et à réaliser la réunification complète de sa patrie.
HRTN : Selon des reportages, l’armée lituanienne a violemment repoussé, avec des chiens militaires, les réfugiés bloqués dans la zone frontalière entre son pays et le Bélarus. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : Nous exprimons notre grave préoccupation quant au recours par le gouvernement lituanien à l’armée et à des chiens militaires pour traiter violemment les réfugiés, et le condamnons sévèrement. Cela démontre pleinement à quel point les soi-disant « liberté » et « démocratie » autoproclamées et défendues par la Lituanie et certains autres pays sont hypocrites. Nous appelons vivement la Lituanie à mettre fin à la violence et à prendre des mesures efficaces pour protéger les droits de l’homme et les divers droits fondamentaux des réfugiés.
AFP : La Chine va-t-elle rompre ses relations diplomatiques avec la Lituanie ?
Zhao Lijian : Je viens de présenter la position de principe de la Chine sur ses relations avec la Lituanie. Le Ministère des Affaires étrangères a publié une déclaration et informé la partie lituanienne que les relations diplomatiques bilatérales avaient été rétrogradées au rang de chargé d’affaires. Selon la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, les relations diplomatiques peuvent être classées en trois catégories de chefs de mission, à savoir les ambassadeurs ou les nonces, les envoyés, ministres et internonces, et les chargés d’affaires. La Chine a pleinement démontré sa position solennelle par sa décision. Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays et sauvegarder nos intérêts vitaux.
Dans les prochaines semaines, ce à quoi nous devrons nous intéresser, c’est de voir si la Lituanie ira jusque dans une impasse sur cette mauvaise voie, ou bien elle changera de cap et remédiera aux erreurs avant qu’il ne soit trop tard.
China Review News : Selon des reportages, des enlèvements de citoyens chinois se sont récemment produits en République démocratique du Congo (RDC) et au Nigeria. Pourriez-vous fournir des informations à ce sujet ?
Zhao Lijian : Au petit matin du 21 novembre, heure locale, le site d’une société minière dans la province du Sud-Kivu en RDC a été attaqué par un groupe d’hommes armés inconnus, entraînant la mort d’un policier militaire et l’enlèvement de cinq ressortissants chinois. Saisi de l’affaire, le Ministère des Affaires étrangères a chargé l’Ambassade de Chine en RDC de déclencher le mécanisme d’urgence sans tarder, de contacter en urgence les autorités compétentes de la RDC pour s’efforcer de secourir les otages et d’assurer leur sécurité, et de demander à l’entreprise de déplacer les huit autres ressortissants chinois sur des sites sûrs. En outre, le 19 novembre, heure locale, trois ressortissants chinois ont été kidnappés par des braqueurs armés dans une entreprise privée à capitaux chinois de l’État de Kogi, au Nigeria. Une garde armée de la police sur le site a été blessée. Le Nigeria est en train de former un groupe de travail pour effectuer le sauvetage.
Depuis le début de cette année, des enlèvements de ressortissants chinois en RDC et au Nigeria se sont produits de temps en temps, et le risque sécuritaire y reste élevé. Le Ministère chinois des Affaires étrangères et les ambassades et consulats de Chine à l’étranger ont publié des avertissements à plusieurs reprises, demandant aux ressortissants chinois de « ne pas se rendre pour le moment » dans les zones à haut risque, et aux entreprises et ressortissants dans les zones à haut risque de se déplacer ou s’évacuer dès que possible. À cette occasion, nous demandons une fois de plus aux entreprises et aux ressortissants chinois à l’étranger de suivre de près les risques de sécurité dans les pays concernés et les avertissements de sécurité émis par le Ministère des Affaires étrangères et les ambassades et consulats concernés. Les ressortissants chinois doivent se faire enregistrer auprès des ambassades et des consulats, mieux se protéger, et intensifier les préparatifs d’urgence. À ceux qui se trouvent dans des régions à haut risque, veuillez vous déplacer ou vous évacuer dès que possible.
Global Times : Selon des reportages, en réponse aux commentaires de l’Ambassade de Chine en Australie sur l’acquisition par l’Australie de sous-marins nucléaires, le Ministre australien de la Défense, Peter Dutton, a déclaré le 19 novembre que les propos de diplomates de l’Ambassade de Chine étaient provocateurs, stupides et ridicules. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?
Zhao Lijian : Les remarques de M. Dutton sont extrêmement absurdes et irresponsables. En tant que haut responsable du gouvernement australien, ce politicien est hanté de mentalité de la Guerre froide et de préjugés idéologiques. Poussé par des intérêts politiques égoïstes, il a fait des remarques provocatrices à plusieurs reprises sur des questions liées à la Chine, a tenu des propos choquants et surprenants, voire même n’a pas hésité à mettre l’Australie en confrontation avec la Chine. Tout cela a révélé son intention malveillante, d’ailleurs bien connue de tous.
Depuis une certaine période, des politiciens australiens ont spéculé sur la « menace chinoise », accusé et attaqué la Chine sans fondement, provoqué des tensions et créé des affrontements, comme si la tranquillité les ennuie. Ils se sont immiscés brutalement dans la question de Taiwan et d’autres affaires intérieures de la Chine, et ont soutenu les forces prônant « l’indépendance de Taiwan ». La coopération entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni en matière de sous-marins à propulsion nucléaire a sapé les efforts internationaux pour la non-prolifération nucléaire et a aggravé la course aux armements nucléaires, ce qui a suscité une grande inquiétude dans les pays de la région. De tels actes vont à l’encontre de la tendance mondiale de l’époque marquée par la paix, le développement et la coopération, et nuisent également aux intérêts de l’Australie et à son image internationale.
Ces politiciens australiens doivent abandonner la mentalité de la Guerre froide et les préjugés idéologiques, s’abstenir de se faire arbitrairement des « ennemis imaginaires », et cesser de rechercher des intérêts politiques égoïstes à travers des actes antichinois, sinon ils finiront par se tirer une balle dans le pied et devenir la risée du monde entier.
CNA : Le Myanmar n’a pas participé au Sommet célébrant le 30e anniversaire de l’établissement des relations de dialogue Chine-ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est) qui s’est tenu aujourd’hui. La Chine peut-elle l’expliquer ?
Zhao Lijian : Ce matin, le Sommet célébrant le 30e anniversaire de l’établissement des relations de dialogue Chine-ASEAN s’est déroulé avec succès, en présence des dirigeants de la Chine et de pays de l’ASEAN. Nous en avons déjà publié un communiqué de presse. Grâce aux efforts conjoints de la Chine et des pays de l’ASEAN, dont le Myanmar, la réunion a obtenu des résultats fructueux et est devenue une étape importante dans le développement des relations Chine-ASEAN. Le Myanmar est un membre important de la famille de l’ASEAN. La Chine soutient toujours la solidarité au sein de l’ASEAN et la promotion par l’ASEAN de la mise en œuvre du « consensus en cinq points » sur la question du Myanmar, et est disposée à travailler avec l’ASEAN pour promouvoir le développement continu de leur partenariat stratégique global.
Reuters : Le dirigeant philippin a évoqué la récente confrontation entre des navires chinois et philippins en Mer de Chine méridionale lors du Sommet commémorant le 30e anniversaire de l’établissement des relations de dialogue entre la Chine et l’ASEAN, affirmant que l’État de droit était le seul moyen de résoudre ce problème. La partie philippine a également mentionné la sentence arbitrale sur la Mer de Chine méridionale d’il y a des années, disant que le tribunal arbitral avait estimé à l’époque que les réclamations concernées de la Chine n’avaient aucune base légale. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : La souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine en Mer de Chine méridionale disposent d’une base historique et juridique suffisante. L’arbitrage relatif à la Mer de Chine méridionale et sa soi-disant sentence sont illégaux, nuls et non avenus. Aucune tentative de mettre en cause la souveraineté et les intérêts de la Chine ne sera réussie. À l’heure actuelle, la zone maritime concernée de la Mer de Chine méridionale est généralement calme, et la Chine et les Philippines maintiennent une communication étroite.
CCTV : Selon un média américain, l’armée américaine a lancé une frappe aérienne sur une base de l’organisation extrémiste « État islamique » à Baghuz, en Syrie, en mars 2019, ce qui a entraîné la mort de civils, dont au moins 64 femmes et enfants. Mais l’armée américaine a délibérément dissimulé cet incident. Après des mois d’enquête, ce média a révélé qu’un groupe de femmes et d’enfants avait été retrouvé au bord d’une rivière alors que le drone militaire américain recherchait des cibles militaires. Sans donner aucun avertissement, des avions militaires américains ont largué à deux reprises des bombes de 2 500 livres sur la foule. Après cela, l’armée américaine a « réduit le nombre de victimes, retardé la publication du rapport et rasé le site de l’explosion avec des bulldozers ». Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?
Zhao Lijian : La vie du peuple syrien ne compte pas moins que les autres. La brutalité et les actions sanglantes perpétrées par l’armée américaine sont épouvantables. Ce qui est encore plus scandaleux, c’est que, comme l’a souligné le média américain, l’armée américaine n’avait jamais publiquement admis que la frappe aérienne sur Baghuz, en Syrie, avait fait des victimes civiles. Au cours des trois dernières années, l’armée américaine a délibérément et systématiquement essayé de dissimuler cet incident. Ce n’est que lorsque les médias ont remis en question la description de l’attaque que l’armée américaine a été obligée d’admettre que des civils avaient été tués. Dans des « rapports d’évaluation » ultérieurs, l’armée américaine a toujours intentionnellement décrit l’incident comme des « erreurs de mise en œuvre » et des « erreurs sans intention », et elle ne voulait pas en assumer la responsabilité. C’est tout simplement le traitement de la vie humaine comme un fétu de paille.
Ce que les frappes aériennes de Baghuz ont révélé n’est que la pointe de l’iceberg de la politique belliciste adoptée par les États-Unis dans le monde entier au fil des ans. Il n’y a pas si longtemps, l’armée américaine a mené une frappe aérienne contre un immeuble résidentiel en Afghanistan sous prétexte de lutte contre le terrorisme, causant la mort de 10 civils, dont un enfant de 2 ans. Lors de l’incident dans la ville irakienne de Haditha en 2005, qui a choqué le monde entier, l’armée américaine a tué 24 civils irakiens sans distinction, y compris des personnes âgées, des femmes et des enfants, à la suite de la mort d’un soldat américain.
Au cours de ces 20 dernières années, les États-Unis ont lancé des opérations militaires en Irak, en Syrie, en Afghanistan et dans d’autres pays au nom de la lutte contre le terrorisme. Ces guerres ont fait plus de 800 000 morts, dont environ 335 000 civils. L’armée et le gouvernement américains ont dissimulé à plusieurs reprises le fait que des civils innocents ont été tués par l’armée américaine. S’agit-il de la soi-disant « promotion de la démocratie, sauvegarde des droits de l’homme et défense de la justice internationale » dont se vantent les États-Unis ? La partie américaine doit enquêter sérieusement sur ces crimes graves dans le domaine humanitaire, en punir les responsables et donner des explications responsables aux peuples des pays victimes et à la communauté internationale.
AFP : Selon le Financial Times, la Chine a testé un missile hypersonique en août dernier et ce missile peut tirer un projectile en plein vol. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?
Zhao Lijian : J’ai autrefois répondu à ce genre de questions. Selon des reportages, c’était un test de routine d’un engin spatial pour vérifier des technologies liées à la réutilisabilité de l’engin. Avant son retour, l’engin s’est séparé de ses équipements auxiliaires, qui ont brûlé et se sont désintégrés lors de la rentrée atmosphérique.
Associated Press du Pakistan : Environ 95 % des travaux du premier projet hydroélectrique dans le cadre du Corridor économique Chine-Pakistan (CECP) ont été achevés. La centrale devrait fournir 3 milliards de kilowattheures d’énergie propre à environ 5 millions de personnes chaque année. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?
Zhao Lijian : Le 20 novembre, la centrale hydroélectrique de Karot, premier projet hydroélectrique dans le cadre du CECP, a fermé les vannes de ses tunnels de dérivation et a commencé à stocker de l’eau. J’y exprime mes félicitations. Lors de mon mandat à l’Ambassade de Chine au Pakistan, j’ai visité à maintes fois ce projet. Actuellement, environ 95 % du projet a été achevé. Après sa mise en service, la centrale devrait fournir 3,2 milliards de kilowattheures d’électricité en moyenne chaque année, réduisant ainsi les émissions de dioxyde de carbone d’environ 3,5 millions de tonnes par an. Le projet hydroélectrique de Karot non seulement fournira au Pakistan une énergie stable et à bas prix et optimisera davantage sa structure d’approvisionnement énergétique, mais aidera également le pays à réaliser un développement durable.
Le CECP est un projet phare dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et la coopération énergétique est une partie importante du corridor. La Chine est disposée à travailler avec le Pakistan pour mettre en œuvre l’important consensus atteint par les dirigeants des deux pays sur la construction conjointe de qualité du CECP, approfondir la coopération dans divers domaines, notamment sur l’énergie, continuer à libérer les effets positifs du corridor en matière de promotion de la croissance et d’amélioration du bien-être du peuple, et faire du CECP un projet de démonstration de la coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route ».
Radio Television Hong Kong : Selon des médias japonais, la Réunion des dirigeants Chine-Japon-République de Corée de cette année pourrait continuer d’être annulée. Quels sont les commentaires de la Chine à cet égard ?
Zhao Lijian : La Chine, le Japon et la République de Corée sont des voisins proches et d’importants partenaires de développement les uns pour les autres. Développer la coopération tripartite est dans l’intérêt commun des trois pays et favorise la paix, la stabilité et la prospérité en Asie du Nord-Est. La partie chinoise attache une grande importance à la coopération Chine-Japon-République de Corée et maintient toujours des échanges avec les deux autres pays sur le programme de coopération trilatérale.